Sondage sur la confiance des investisseurs de Gestion mondiale d’actifs Scotia
Avoir un conseiller a été bon pour la confiance, selon le plus récent sondage de Gestion mondiale d’actifs Scotia
À la fin de 2024, les Canadiens étaient en général plus optimistes à l’égard de leurs placements, surtout s’ils avaient un conseiller.
Principaux constats :
- Si les investisseurs étaient dans l’ensemble plus optimistes, ils étaient moins nombreux à cotiser régulièrement à un compte de placements
- Les personnes qui avaient un conseiller et un plan financier étaient les plus susceptibles de s’estimer en bonne position financière
- Les Canadiens demeuraient nombreux à avoir confiance en leur capacité à financer leur retraite, mais cette proportion a continué de suivre une tendance baissière
Le plus récent Sondage sur la confiance des investisseurs de Gestion mondiale d’actifs Scotia a été mené en octobre et novembre 2024 par Environics Research. La firme a sondé 1 021 Canadiennes et Canadiens de 25 ans ou plus qui avaient au moins 25 000 $ d’actifs investissables et participaient aux décisions de placement d’un ménage. Les données ont été pondérées en fonction de la région, des caractéristiques démographiques et des actifs investissables pour refléter l’ensemble de la population.
L’indice de confiance des investisseurs de Gestion mondiale d’actifs Scotia est à son plus haut niveau depuis l’automne 2021, le moral des investisseurs s’étant amélioré au fil de l’année 2024 à mesure que les principaux marchés affichaient des rendements supérieurs aux prévisions. L’indice de confiance des investisseurs est un indicateur global de ce que les investisseurs canadiens ressentent à l’égard de leurs placements : des niveaux élevés sont habituellement signe d’optimisme, voire d’effervescence.
Figure 1 : LL’indice de confiance des investisseurs de Gestion mondiale d’actifs Scotia a continué de grimper

Les investisseurs sont devenus plus optimistes, mais bon nombre d’entre eux hésitaient à investir
Le regain de confiance des investisseurs canadiens n’est pas étonnant, car les principaux marchés ont inscrit des rendements supérieurs à la moyenne en 2024.
Plus de la moitié des répondants étaient optimistes à l’égard de leurs placements, et près des trois quarts avaient confiance en leur capacité à atteindre leurs objectifs de placement.
Figure 2 : Regain de confiance à l’égard des placements

Malgré un regain d’optimisme par rapport à l’année précédente, près de la moitié (48 %) des répondants ont aussi dit qu’ils ne prévoyaient apporter aucun changement à leurs finances, même si les taux d’intérêt et l’inflation baissaient.
Certains investisseurs se sont retirés des marchés, et beaucoup moins d’investisseurs (non retraités) ont versé des cotisations périodiques dans leur portefeuille de placements; ils étaient 50 % à le faire à l’automne 2024, contre 57 % à l’automne 2023. Près d’un répondant sur cinq a mentionné que c’était en raison de la variabilité de ses revenus ou du coût de la vie qu’il n’épargnait pas avec régularité.
Les personnes les plus susceptibles de considérer que le contexte était « bon » pour les placements étaient celles ayant affirmé avoir une connaissance avancée des placements (73 %), un plan financier écrit (62 %) ou plus de 500 000 $ d’actifs (57 %).
Par ailleurs, 78 % des répondants étaient convaincus d’avoir investi dans les bons produits, principalement des fonds communs de placement. Ils étaient toutefois de plus en plus nombreux à ajouter des fonds négociés en bourse (FNB) et des actions individuelles à leur portefeuille.
L’optimisme, c’est bien, mais un plan permet de rester sur la bonne voie. Il est connu que la confiance des investisseurs dépend beaucoup du rendement récent des marchés; il est plus facile d’être optimiste quand les marchés se portent bien. Mais lorsqu’ils finissent par connaître un épisode de volatilité accrue ou un repli, les principes de placement intemporels, comme garder ses placements et éviter de prendre des décisions sous le coup des émotions, sont habituellement plus faciles à suivre lorsqu’on est guidé par un conseiller. Les investisseurs qui ont un plan et qui cotisent régulièrement dans leur portefeuille de placements profitent de la puissance de la croissance composée sans avoir à se demander quand ils devraient investir. Un conseiller peut vous aider à adopter une approche stable, à considérer les cycles du marché de manière plus objective et à garder le cap sur vos objectifs.
Les investisseurs communiquaient plus souvent avec leurs conseillers
Près de sept répondants sur dix confiaient la gestion de leurs placements à un conseiller financier, avec lequel ils communiquaient plus souvent qu’auparavant : les deux tiers ont interagi avec leur conseiller en 2024, contre seulement 54 % en 2023.
Près des deux tiers des Canadiens se sont sentis plus à l’aise de faire affaire avec un conseiller plutôt que de gérer leurs finances par eux-mêmes. Par rapport au dernier sondage, les répondants étaient beaucoup plus susceptibles d’affirmer que leur conseiller leur donnait confiance et les aidait à garder le cap et à éviter les erreurs.
Les résultats révèlent que les conseillers ont rehaussé la confiance des investisseurs, ce qui a contribué à un regain d’optimisme considérable depuis notre dernier sondage.
Figure 3: Les conseillers ont reçu plus le mérite du regain de confiance des investisseurs

Le fait d’avoir un conseiller peut réduire l’anxiété face aux fluctuations des marchés. Nous constatons ce que nous avons vu pour la dernière fois dans notre sondage de l’automne 2021 : en situation de marché haussier, les perspectives du marché ont tendance à être embellies par l’effet de halo. Le sondage révèle qu’au fil du temps, peu importe les conditions du marché, les investisseurs qui font affaire avec un conseiller affichent constamment une confiance plus élevée que les investisseurs autonomes.
La capacité de financer la retraite demeurait une préoccupation, mais compter sur un plan financier était bon pour la confiance
Plus d’un tiers des investisseurs se disaient plus préoccupés par leur capacité à financer leur retraite qu’il y a un an. La tendance observée dans le sondage de 2023 s’est poursuivie : la confiance des investisseurs en leur capacité à financer leur retraite avait considérablement diminué par rapport à l’année précédente.
Notons que la moitié des répondants les plus préoccupés convenaient qu’il était difficile d’épargner en raison des dépenses courantes (50 %) et que l’inflation réduisait leur capacité à épargner (46 %).
Figure 4: La confiance des personnes interrogées dans leur capacité à financer leur retraite continuait de diminuer

Les données montraient que le fait de rencontrer un conseiller financier et d’avoir un plan financier renforçait considérablement la confiance. En effet, les investisseurs qui avaient le plus confiance en leur capacité à financer leur retraite étaient ceux qui avaient un plan financier écrit (91 %) ou qui avaient rencontré un conseiller au cours des six derniers mois (84 %).
Une stratégie d’épargne peut atténuer les émotions au fil des différents cycles du marché. Faire affaire avec un conseiller peut renforcer la confiance en l’épargne-retraite, tout comme la mise en place d’un plan financier écrit pour épargner et investir. Selon le sondage, ce sont les baby-boomers (85 %) qui affichaient le niveau de confiance le plus élevé. À l’opposé, les membres de la génération X (26 %) – des personnes de 44 à 59 ans approchant l’âge de la retraite – et les personnes qui n’avaient pas de plan financier (37 %) figuraient parmi les répondants les moins confiants. Les générations qui suivent les baby-boomers pourraient profiter grandement de la mise en place d’un plan financier avec l’aide d’un conseiller.
Les investisseurs qui avaient un conseiller étaient plus optimistes au fil des fluctuations du marché
La confiance des investisseurs s’est considérablement renforcée au cours des dernières années, grâce, notamment, aux bons résultats des marchés : il est plus facile d’avoir confiance en ses placements lorsque les marchés se portent bien.
Les investisseurs les plus confiants, à tous égards, étaient ceux qui avaient un plan financier et un conseiller de confiance pour les guider. Comme dans les éditions précédentes de notre sondage, ils étaient les plus optimistes à l’égard de leurs placements et de leur capacité à prendre une retraite confortable.
Bien sûr, les marchés ne montent pas toujours, et les épisodes de volatilité baissière font inévitablement partie du cycle des marchés. Les résultats du sondage donnent à penser qu’au fil des ans, avoir un conseiller financier peut vous aider à ne pas perdre pied quand les marchés deviennent houleux. Notons que le plus récent sondage a été mené avant les élections américaines et l’annonce de tarifs douaniers.
Un bon conseiller n’est pas là uniquement pour vous offrir des solutions de placement : il peut vous aider à créer un plan, à prendre confiance en votre stratégie d’épargne et à rester sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs financiers les plus importants. Les conseillers peuvent aider les investisseurs à garder le cap; il est essentiel d’éviter la spéculation et les décisions émotives durant les périodes difficiles.
Ce type de soutien constant peut faire une grande différence dans l’atteinte des objectifs de placement à long terme.